En voyant « Le pêcheur à la ligne » de Renoir, m’est venue une question. Mais que peuvent-ils bien penser, l’un et l’autre. Ou l’un ou l’autre. L’une ? L’autre ? Tentez donc de pénétrer leurs pensées d’ici lundi.
Je n'imaginais pas lorsqu'il m'a proposé un dimanche au bord de l'eau que nous nous retrouverions ainsi, tous deux prisonniers d'un tyran en blouse blanche concentré sur sa toile et ses pinceaux, et ne prêtant nulle attention à notre inconfort grandissant. Ma robe et mes dessous sont maintenant tout humides mes pieds sont gelés et si cette séance de torture se poursuit je ne suis pas certaine de me retenir d'éternuer.
Je sais bien que tout à l'heure nous profiterons d'un bon repas bien arrosé et que nous rentrerons chez nous avec la bourse un peu moins plate, mais tout de même est-ce vraiment raisonnable de nous infliger un tel supplice ? Je préfèrerais de beaucoup être modèle dans un atelier bien chauffé, mais il me dit que mes courbes, ces courbes qu'autrefois il aimait tant, ont désormais perdu l'attrait de la jeunesse, qu'il faut me faire une raison ....